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Travaux de recherche

Dans cette section, et loin de l’hypnose de spectacle, Isabelle Croissant partage avec vous les expériences réalisées dans le cadre de ses très sérieux travaux de recherche et de développement menés en parallèle de formatrice en hypnose.

Avec ces recherches, Isabelle Croissant cherche à approfondir nos connaissances sur le conscient et l’inconscient et leurs capacités à interagir entre eux mais aussi avec des personnes ou des événements extérieurs.

Ces expériences sont systématiquement mises en place à l’identique à des moments distincts sur des sujets différents (volontaires et pleinement informés – d’âge, de sexe, de nationalité et de religion différents).

Inconscient collectif, vie antérieure, métaphore de vie

Enjeux et perspectives

Voyages interstellaires

Travail avec EA, un astro-physicien qui évoque une exo-planète qui a été découverte assez récemment qui s’appelle Proxima B et qui est soigneusement étudiée par les scientifiques.

Voyage initial

Cette planète, Proxima B est relativement « proche » de nous puisqu’elle n’est qu’à 4,2 années-lumière seulement. Située dans la zone habitable de Alpha Du Centaure – le système planétaire le plus proche de notre système solaire – c’est-à-dire à un endroit du système où les températures sont favorables et permettent d’envisager la présence d’eau en surface, Proxima B pourrait donc potentiellement être habitable. Avec nos technologies actuelles, il nous faudrait environ 78.000 ans se rendre sur cette planète voisine. L’hypnose permettant de nous détacher de notre espace-temps, je propose à EA d’aller explorer cette planète « virtuellement ».

Après avoir été mis en état d’hypnose, EA s’éloigne de la terre et traverse le système solaire, il se rapproche de la Croix du Sud, de la constellation du Centaure, puis de Proxima du Centaure. De là où il se situe il voit Proxima B, et se trouve à la distance d’un satellite de Proxima B environ. Je l’invite à faire le tour de Proxima B. Ce qu’il fait.

Je lui propose ensuite de se rapprocher de cette planète. Il accepte car il a vu une partie blanche et souhaite l’étudier de plus près. Au fur et à mesure qu’il se rapproche, il décrit cette partie blanche comme ressemblant à de la glace et qu’à côté il perçoit un sol de couleur jaune. Il se rapproche encore pour n’être plus qu’à 50 cm du sol : il décrit une croute blanche qui dégage un petit peu de vapeur. Il sent du vent et en conclut qu’il y a de l’air. Il souhaite essayer de toucher cette croute blanche du bout du pied. Il décrit : « Quand je touche le sol, mon pied s’enfonce de trois quatre centimètres. Il y a un peu de vapeur qui s’échappe de cette croute blanche. Une vapeur lourde qui reste au sol… style azote liquide en vaporisation ».

Je l’interroge sur la température : Il n’a aucune sensation, ni de chaud, ni de froid. EA souhaite ensuite aller voir la partie jaune qu’il a observé en arrivant. En effet aux confins de la plaque blanche le sol est jaune. Il y pose le pied et regarde de plus près : « Ce sont comme des cristaux très acérés. Cela ressemble à du sable mais c’est très acéré comme des cristaux tétraédriques pointus. »

Ce voyage sous hypnose a été très court, quelques secondes à peine en tout et pour tout. EA, très curieux, souhaite retourner voir s’il y a une atmosphère sur cette planète. Ce sera l’objet d’un prochain voyage… En attendant, il faudra attendre 2025 pour avoir des preuves scientifiques de ce que EA a vu lors de ce voyage. En effet, différents outils sont en développement : notamment un télescope au Chili ainsi que des sondes interstellaires dans différents pays dont la Suisse.

Voyage 2

Nouveau voyage à destination de Proxima B. Voici la retranscription faite par EA.

« Cette fois, en arrivant, je vois une montagne. A la base de cette montagne, j’observe comme un liseré qui semble l’entourer. Ce liseré est blanc, il scintille et pourrait faire penser à une croute de sel. Je suis maintenant à une centaine de mètres de cette montagne, des pierres jonchent le sol, mais il n’y a aucune végétation. Là où je suis, le sol est chaud et j’aperçois ce qui pourrait être le lit d’une rivière asséchée. Je m’approche et découvre des pierres, positionnées en cercle. Ce sont les mêmes pierres que j’ai pu observer au pied de la montagne sauf qu’elles sont positionnées en cercles, comme si elles avaient été « arrangées », volontairement placées ainsi. Cela m’intrigue car ce ne peut absolument pas être le fruit du hasard. J’observe à présent l’environnement et regarde l’étoile de Proxima B (son « soleil »). Elle diffuse de la lumière dans ce qui doit être son atmosphère. A son opposé, le ciel est noir avec des étoiles, ce qui est contradictoire et voudrait dire qu’il n’y a pas d’atmosphère. Scientifiquement, il est impossible qu’une planète puisse avoir une atmosphère sur une seule de ses faces. En tout cas avec mes connaissances c’est inconcevable – donc c’est à vérifier. »

Voyage 3

Voyage 4

Pour ces travaux de recherche, nous avons maintenant mis en place un groupe de travail composé de 4 praticiens qui chacun de leur côté travaillent avec 3 personnes différentes, ce qui représente un total de 12 explorateurs (avec parmi eux, un astrophysicien, un physicien, un médecin et un sage-femme). Les expériences sont donc menées de façon à ce que les explorateurs n’aient aucun contact entre eux. En effet, ce qui est intéressant, c’est de découvrir les éléments communs rapportés par chacun.

Cette fois c’est Mars que nos explorateurs sont allés « visiter ». Ils ont ainsi constaté la présence de 2 calottes glaciaires dont l’une est particulièrement importante et en l’explorant, ils ont trouvé de l’eau qui coule sous la glace. Ainsi qu’un gisement de Zyrgonium (identifié par le physicien). Tous ont eu, en s’éloignant de ce pôle, une sensation de désolation (sols arides rouges, atmosphère un peu pesante). En creusant à 40 cm dans le sol, les explorateurs ont également trouvé de la vie : des insectes rampants dont une sorte de ver blanc poilu et d’autres insectes noirs qui vivent en petit essaim et ressemblent à des tiques. Enfin, les explorateurs ont également relevé la présence de robots chinois et américains, certains en très mauvais état depuis déjà un certain temps comme s’ils s’étaient écrasés (débris).

Si vous êtes astrophysticien, physicien ou scientifique et que vous souhaitez participer à mes recherches, je vous invite à me contacter par courriel à croissant.isabelle@wanadoo.fr. Les séances peuvent se faire à distance via une plateforme de visioconférence.

Extrait du livre « La Formule de Dieu » de  J.R. Dos Santos

Quand la science vient appuyer le principe de régression et de futurisation en hypnose

« En 1972, on a placé une horloge de haute précision à bord d’un jet très rapide, pour ensuite comparer sa mesure du temps avec cette d’une autre horloge de haute précision restée sur terre. Quand l’appareil volait vers l’est, l’horloge qui se trouvait à bord a perdu soixante nanosecondes para rapport à celle qui était au sol. Lorsque l’avion s’est dirigé vers l’ouest, l’horloge volante a gagné plus de deux cent soixante-dix nanosecondes. Cette différence procède, évidemment, de l’association de la vitesse du jet avec celle de la rotation de la terre. Quoi qu’il en soit, tout cela a été confirmé par les astronautes du Space Shuttle. »

Incarnation

Dans cette nouvelle série d’expériences, Isabelle Croissant va inviter ses patients à revenir au moment où ils ont pris la décision de s’incarner.

Monsieur LR

Monsieur LR explique à Madame Croissant qu’il se trouve dans une immensité blanche remplie d’amour. Il a tout à fait conscience qu’il est un tout. Puis qu’à un moment donné, il a envie de se ressentir un, de manière individuelle. Il reçoit alors des encouragements autour de lui « vas-y, c’est bien, c’est une bonne expérience, elle est enrichissante », son initiative est donc vraiment valorisée. Mais le fait d’être un ne passe que par la matière donc il sait qu’il doit se réincarner. Lorsqu’ il prend cette décision, il devient alors comme une comète qui se déplace à une vitesse vertigineuse. Il est comme un point qui se détache de ce tout, de cet endroit où tout est lumineux, amour et dans lequel il se sent bien pour devenir un point lumineux qui se déplace vers le temps et l’espace à très grande vitesse : cela fait comme un trait de lumière… Il est alors stoppé net dans sa phase d’incarnation et arrive dans un endroit un peu particulier, pas très agréable car il est obligé d’attendre car ce n’est pas prêt. Isabelle Croissant lui demande alors : « Qu’est ce qui n’est pas prêt ? » Ce à quoi Monsieur LR répond « Ce n’est pas prêt, il faut que j’attende là un moment ». Puis tout à coup, il sait pourquoi il est là, il partage : « Parce que toute ma mémoire d’avant est en train de s’effacer c’est la condition pour que je puisse rentrer dans la matière ». Ce qui fait qu’au bout d’un moment, Isabelle Croissant lui repose la question « Qu’est-ce qui n’est pas prêt ?» et Monsieur LR lui répond : « Je ne sais pas » indiquant ainsi qu’il a tout oublié, même ce qu’il faisait là : Sa mémoire a été effacée. Et à ce moment-là, il explique recevoir l’aval de l’incarnation.

Madame DC raconte :

« Au tout départ, il y a cet endroit avec plein de paillettes, un peu comme les facettes d’un Kaléidoscope. Ces paillettes là c’est comme du Crystal ou quelque chose comme ça et moi je suis une de ces paillettes. Dans cet endroit, il n’y a pas vraiment de lumière, ni de couleur, je dirais noir mais même pas. Les paillettes bougent très lentement une espèce de gros nuage qui aurait des contours, pour former une sorte de masse noire malléable qui semble aller un peu plus vite que les paillettes elles-mêmes mais très très lentement quand même. Moi, je suis là-dedans et là-dedans, je suis un des points, une des paillettes. C’est noir cet endroit, je fais partie de ce truc là encore. A un moment donné, c’est comme si cette masse-là expulsait un petit point noir et c’est là où ça va hyper hyper vite : J’ai l’impression que c’est très très long pour autant mais que c’est très rapide et ça amène dans cet endroit gris où là il faut attendre. Attendre, le fait d’attendre n’est pas agréable. Attendre quelque chose, le bon moment. Attendre le bon moment. Et quand c’est le bon moment c’est comme s’il y avait un endroit, un passage, une lumière, quelque chose qui fait que là ça va aller, il va se passer quelque chose et je vais me matérialiser complètement, je dirai quelque chose comme ça. C’est comme si la notion de temps apparaissait avec cette histoire, elle se matérialise dans cette masse noire, la réalité du temps apparait dans l’espace gris, avant il n’y a pas de notion d’espace et de temps. »

Madame ORA

L’expérience avec Madame ORA s’est déroulée en 2 temps.

1ère séance. Madame ORA raconte :

Isabelle croissant décompte de 10 à 1 en m’invitant à régresser jusqu’à ma naissance puis avant ma naissance. Ma vie se déroule en marche arrière. Je baigne dans un endroit confiné. J’ai des images de liquide, un ventre, des rondeurs qui l’arrivent et j’entends des bruits.

Madame Croissant me suggère de remonter le fil du temps plus loin. J’ai la sensation d’un déplacement vertical très rapide dans le noir. Je me retrouve au milieu de nulle part, du noir, autour de moi. Une immensité noire. Je continue mon ascension vers le haut, et observe sur ma droite une lumière et sur ma gauche la nuit. Isabelle me propose de continuer de monter et j’arrive dans un lieu de lumière jaune, un jaune chaud, intense, vif et doux. J’ai l’impression d’être déjà venue dans cet endroit il y a une vingtaine d’années.

Isabelle Croissant me suggère d’aller plus loin. Là, je rejoins une particule, un point à la luminosité plus intense et m’intègre aussi à une masse lumineuse. Je ressens de la douceur et du bien-être. Isabelle m’interroge : « Comment sont venues ces particules ? » Ces particules émanent d’une collision dans l’espace de deux énormes blocs sombres allongés. Des étincelles, les particules de lumière, jaillissent de cette « rencontre ».

Isabelle me demande si je peux rester dans cet endroit indéfiniment. C’est l’impression que j’ai. J’explore ce lieu, ce bain de particules lumineuses. Au bout d’un moment, sur ma droite très loin, j’aperçois une différence de teinte, je m’approche par un déplacement instantané et constate que si je m’y aventure plus, cela devient de plus en plus sombre jusqu’à être noir charbon. Je comprends alors que pour rendre la lumière à ce coin sombre, il me faut descendre sur terre et en remontant avec mon expérience, je pourrai amener une particule de lumière supplémentaire. Je choisis de me lancer dans l’aventure terrestre, comme un saut en parachute mais en plus terrible.

Isabelle me questionne : « Que se passe-t-il si vous quittez ce lieu ? pourrez-vous y revenir ? » En me retournant je constate qu’à la place du petit point lumineux que j’occupais se tient une sorte de peau de pois chiche lumineuse qui semble attendre mon retour. Puis je m’avance vers cette matière noire, et plus j’avance et plus je me rends compte que je ne pourrai plus revenir sur ma décision.

2de séance. Retranscription :

Madame ORA explique qu’elle se retrouve dans un endroit où elle descend très vite et se rapproche d’une sphère un peu lumineuse avec un trou à l’intérieur qui lui rappelle un entonnoir et semble permettre d’entrer à l’intérieur de la sphère. Plus elle s’en approche de ce trou et plus elle ressent que sa décision de s’incarner est irrémédiable.

Lorsqu’elle rejoint la sphère par ce trou, elle a alors la désagréable sensation d’être à l’étroit dans un endroit trop petit pour elle.

Puis elle ressent un amarrage qui se fait comme si une corde venant de son nombril la raccrochait à la paroi de la sphère. A ce moment-là, elle comprend que sa décision est irrévocable et qu’elle va naître. C’est pourtant quelque chose qui l’effraye, c’est pourquoi elle essaie de tirer sur ce cordon d’amarrage. On lui fait alors comprendre que de ce cordon dépend sa survie. Elle arrête de tirer dessus et se laisse aller avec la sensation de flotter dans un liquide.

Régressions

Dans cette nouvelle série d’expériences, Isabelle Croissant va inviter ses patients à remonter à la période de leur naissance et avant.

Madame ORA raconte :

« Je suis allongée confortablement dans le fauteuil et je me détends, guidée par la voix d’Isabelle Croissant. Isabelle Croissant me suggère de remonter le fil du temps de ma vie depuis cet instant jusqu’à ma naissance. Je fais rapidement un zoom arrière sur les différentes situations de ma vie et bientôt je me retrouve juste après ma naissance près de ma mère à la clinique. Je vois mes petites mains, mon petit corps est emmailloté dans des vêtements clairs où je me sens à l’étroit, le tissu sur ma peau est très très désagréable, un peu rêche.

Isabelle Croissant me propose alors de remonter avant la naissance. Je nage dans un liquide, puis je suis au-dessus du corps de ma mère. Je remonte plus loin et me dirige là d’où je viens. Je monte comme dans un tuyau, très rapidement et me retrouve dans un endroit allongé improbable qui flotte dans l’espace. Un endroit sans plafond, sombre vers le haut.

Là se tiennent des sortes d’êtres vivants jaunes, sur deux longues colonnes sans fin. Un disque doré, tel un disque vinyle me donne l’impression d’une tête et deux bâtons verticaux partent du centre et viennent se poser sur le sol tels des pieds. Ces sortes de pieds s’allongent, comme deux lettres L. L’intérieur du disque est formé d’une spirale gravée. Je regarde ces sortes de choses-êtres et ressens aussi l’ambiance étrange qui règne dans ce lieu : il y a comme une grande activité silencieuse. Je me trouve en fait dans une sorte de quai de gare céleste avec deux files d’attente. Sur la file de droite, chaque être est tourné vers la droite devant une sorte d’appareil, de machine, on dirait un distributeur de tickets de bus, mais c’est autre chose. La file de gauche leur tourne le dos et chaque être est également devant un de ces appareils. Parmi ces centaines de formes, mon cœur est attiré par un de ces disques dorés sur pattes à ma droite. Je peux ressentir qu’il se demande si un retour sur Terre est envisageable (soudain c’est comme si je suis le disque) et au même moment, un souvenir : des touches de couleurs de fleurs des champs dans un pré et cette vision lui donne une intense émotion. Dans mon for intérieur je me dis : Hé bien …retourner sur terre pour l’amour des fleurs… on ne peut pas dire que ma mission est des plus hautes, ça vole plutôt à raz les pâquerettes me dis-je….)

Isabelle Croissant me propose alors d’aller plus loin, plus haut, de laisser ce lieu… Maintenant je me déplace très lentement vers le haut et les images sont assez sombres, en noir/blanc/gris. Je me retrouve dans un espace confiné et je sais dans mon for intérieur que je ne suis pas perdue. Une voix m’explique que pour trouver la lumière, je dois redescendre sur la terre – vivre et remonter par la droite. C’est le même chemin que montrent ces êtres-disques. Je pars du cercle du disque, je descends, je vis horizontalement sur terre et je me remonte verticalement dans la lumière. Je viens donc à la vie – naissance très rapide – bébé très difficile pour mes parents (beaucoup de pleurs les premières années).

Isabelle Croissant me demande si j’ai choisi le lieu où je suis née … Dur à dire! Lorsque je vois ce beau paysage du Valais, je suis venue pour les montages, la nature, le village, le lieu oui je l’ai choisi  mais je n’arrive pas à sentir clairement que j’ai choisi cette famille. »

Madame DK

Madame DK dans cette expérience de ce qui se passe avant sa naissance, se retrouve comme en suspens quelque part. Elle précise que c’est elle qui choisit ses parents : Elle a la certitude que c’est là qu’elle doit aller. Elle doit néanmoins leur demander leur accord. Et lorsqu’elle reçoit leur OUI magistral, elle veut encore plus aller là car elle se sent portée par beaucoup d’amour vis-à-vis d’eux. Une fois acceptée, elle se retrouve dans une file d’attente bondée mais très silencieuse. Madame DK indique ne pas pouvoir décrire les personnes qui l’entourent car elles n’ont pas d’apparence physique. Elle sait juste que chacun attend son tour en silence et de manière très ordonnée et disciplinée.

Monsieur LR

Au cours de cette expérience régressive, Monsieur LR se retrouve dans un jardin magnifique aux côtés de son grand –père qui est beau, jeune, une quarantaine d’année, en pleine force de vie, emplit d’amour. Il insiste lui aussi sur le fait qu’il ressent beaucoup beaucoup d’amour.

Il précise également que c’est lui qui  décide de là où il va aller, qu’il choisit ses parents. Il est d’ailleurs particulièrement impatient d’y aller. Il se retrouve à son tour au milieu d’un groupe de gens ou d’âme, il ne sait pas comment les nommer, qui toutes vont redescendre s’incarner. Et surtout il a vraiment peur qu’on lui prenne sa place. Comme il sait exactement là où il veut aller, et que c’est très important pour lui d’aller là précisément ;  il ressent la peur de se faire voler sa place.


Explorations futures

Dans cette nouvelle expérience, Madame Croissant invite chacun de ses patients à se projeter dans l’avenir.

Madame KD

Madame Croissant lui demande de se projeter dans le futur et l’interroge sur quelques chose de précis : le résultat des élections présidentielles (nous sommes alors en janvier 2017).

Madame DK répond clairement « Monsieur Macron ».

Pour continuer sur quelque chose de plus léger , Madame Croissant lui propose de s’intéresser aux résultats du prochain Loto. D’emblée, Madame DK annonce « 18 – 7- 15 » puis s’arrête. Elle indique qu’elle n’y arrive plus et que c’est maintenant elle qui réfléchit, que ça l’embête et donne finalement des résultats en précisant qu’elle le fait en « toute conscience » : « 22 – 14 et 8 ».

Madame DK ira finalement jouer ces 6 chiffres au loto et 3 seront effectivement tirés : le 7, le 15 et le 18.

Madame ORA

Madame ORA explique que dans le futur tout lui semble étrange, intriguant et intéressant, comme si elle avait un intérêt scientifique.

Madame Croissant interroge Madame ORA sur les événements qui vont se produire dans les 10 jours à venir (nous sommes alors en janvier 2017). Madame ORA parle d’une sorte de chantier, d’un amas de terre, de déchets où elle voit une énorme main mécanique entre 2 étages d’un immeuble tenant une grande sphère blanche. Elle répète « Un chantier ».  Madame Croissant la questionne sur ce que peut être cette grande sphère blanche. Madame ORA répond ne pas savoir mais que c’est comme une comète en feu qui s’approche de la Terre à grande vitesse et surtout que c’est quelque chose de nouveau, d’inconnu.

Une vingtaine de jours environ après la séance, la Nasa annonce la découverte d’exoplanètes : https://www.sciencesetavenir. fr/espace/la-nasa-promet-une- annonce-importante-le- mercredi-22-fevrier-2017_ 110713

https://www.20minutes.fr/ sciences/2019731-20170224- decouverte-sept-exoplanetes- si-elles-habitables- colonisation-planetes-possible

Monsieur LR

Aucune date précise n’est donnée à Monsieur LR. Une fois en état d’hypnose, Monsieur LR dit se trouver dans une immensité blanche, douce avec beaucoup d’énergie et énormément de mémoire.

Il situe le passé est « en bas ». Il lui parait compact, plus noir et solide alors que l’avenir est plus léger, pas solide. Les sons sont beaucoup plus agréables dans l’avenir que dans le passé, tellement mélodieux qu’on a envie de les suivre.

En s’aventurant dans l’avenir, Monsieur LR indique s’être retrouvé face à des formules mathématiques qu’il ne comprend pas. Des formules qui semblent flotter dans l’espace, il n’a pas la capacité de les comprendre, il les voit distinctement mais ne les comprend pas.


Explorations passées

Isabelle Croissant va sélectionner différentes dates historiques qu’elle va soumettre à ses patients. L’objectif de cette expérience est de savoir si les patients sont capables de découvrir à quel événement chaque date correspond mais également et surtout d’essayer de comprendre par quels moyens ils obtiennent l’information.

12 août 2000

La première date donnée à chaque patient est le 12 août 2000. Cette date a été choisie par Isabelle Croissant qui sait exactement à quoi elle correspond.

Madame DK va s’exprimer de manière décomposée en citant des mots plus qu’en faisant des phrases, comme si elle commentait un tableau : « Russie…, Amérique… » dit-elle, avant d’énumérer des noms de mers puis d’ajouter « nord…,  sous-marin…,  missile tiré sur un bateau…,  erreur…,  des morts » et enfin de préciser  « C’est un bateau qui est coulé, c’est caché, parce que c’est dû à une erreur ».

Madame ORA commence par dire qu’elle visualise une plage, il y a de la forêt  et un village hors de l’eau dans une pente qui descend jusqu’à la plage. Puis elle voit des tanks disposés en une très longue ligne tous serrés les uns contre les autres. Tout à coup lui apparaît comme une base militaire puis elle annonce qu’il y a une fissure, que la terre s’ouvre et que les tanks s’engouffrent dans la crevasse, l’eau les submergeant. Elle précise que c’est au Nord et qu’il fait sombre, qu’elle a une sensation de fumée et de noirceur avant d’exprimer que c’est difficile : « C’est le chaos » dit-elle même.

Soudain, elle prononce les mots « accident de sous-marin » puis « torpille » « en Mer du Nord ».

Monsieur LR parle lui d’un attentat, il voit des montagnes qui tombent dans l’eau. Puis il exprime une sensation d’inconfort et précise qu’il ne veut pas rester là. Madame Croissant met donc fin à cette expérience.

Le 12 août 2000 correspond au naufrage du sous-marin russe « Koursk » : https://fr.wikipedia.org/wiki/K-141_Koursk

14 mars 1879

La seconde date proposée aux patients, n’a pas été choisie par Isabelle Croissant et celle-ci ne connaît pas la nature de l’événement qui correspond. Il s’agit du 14 mars 1879.

Pour Madame DK, cela semble cependant évident et la réponse fuse : « Einstein » dit-elle.

Avec Madame ORA, la réponse fuse : « Scientifique, Einstein » dit-elle.

Monsieur LR, quant à lui,  dit immédiatement qu’il s’agit de la date de naissance d’un scientifique connu mais il ne le nomme pas.

Le 14 mars 1879 correspond à la date de naissance d’Albert Einstein :https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Einstein

14 octobre 1806

Cette troisième date proposée aux patients n’a pas été choisie par Isabelle Croissant. Celle-ci ne connaît pas la nature de l’événement qui correspond et ne se renseigne volontairement pas avant l’expérience. Il s’agit du 14 octobre 1806.

Madame DK, voit une parade avec des gens  à cheval qui se rendent à une cathédrale. L’ambiance est particulièrement festive et Madame DK précise que ce sont des militaires à cheval.

Monsieur LR donne une réponse nette : « Napoléon ». Lui aussi mentionne une cathédrale où une foule immense attend le cortège.

Madame ORA, quant à elle, fait également mention d’une cathédrale avec beaucoup de monde et d’une parade avec des chevaux.

Le 14 octobre 1806 correspond à la bataille d’Iéna :https://fr.wikipedia.org/wiki/ Bataille_d%27I%C3%A9na

4 octobre 1958

Cette nouvelle date,  le 4 octobre 1958, n’a pas non plus été choisie par Isabelle Croissant mais cette dernière sait que cela correspond à la constitution de la 5ème République :https://fr.wikipedia.org/wiki/ Constitution_fran%C3%A7aise_ du_4_octobre_1958

Madame DK, à l’évocation de cette date, part, elle dans une toute autre direction : « Sartre et Beauvoir sont en conflit suite à un écrit de Beauvoir ». Madame Croissant lui demande alors si elle voit autre chose. Madame DK mentionne alors « des accords », « des tractations », « des papiers » avant de de citer tout à coup « De Gaulle».

Isabelle Croissant ne sait pas de quoi Madame DK parle quand elle mentionne le conflit entre Sartre et Beauvoir. Quelques recherches permettront d’établir qu’à cette date Simone de Beauvoir donne une interview sur une radio canadienne et ses propos déplaisent à Jean-Paul Sartre ce qui créent un conflit.

A l’annonce de cette date, Monsieur LR, lui, dit immédiatement « De Gaulle »

Madame ORA quant à elle dit ne pas savoir à quoi correspond cette date.

15 janvier 1909

En indiquant la date du 15 janvier 1909, Isabelle Croissant demande à chacun des patients « Quel territoire a été découvert à cette date ? »   Madame DK, qui s’exprime toujours de manière découpée, parle de « Pôle Nord », indique qu’ « il y a de la neige », puis mentionne « Amérique du sud », avant de dire « Non, c’est plus bas » puis « beaucoup plus bas » et « Je ne sais pas où c’est » puis de finir par lancer « Pôle Sud ! ».

Monsieur LR parle, lui, d’une immensité blanche mais il ne sait pas la situer.

Enfin, Madame ORA décrit également une immensité blanche recouverte de neige et très pure sans jamais citer de lieu.

En effet, le  15 janvier 1909 après près de 3 mois d’expédition, les aventuriers anglais, David, Mawson et Mackay, plantent le drapeau anglais à l’emplacement du Pôle Sud magnétique :https://www.voyage- antarctique.com/sur-l- antarctique/antarctique- epopees-polaires.html

Ubiquité ou faculté à être présent en des lieux différents

Madame KD

Isabelle Croissant demande à Madame KD si elle sait où se trouvent ses filles – Madame KD a deux filles, toutes deux étudiantes. Madame KD affirme ne rien voir. Isabelle Croissant amène alors la patiente dans l’état source. Nous sommes le 26 septembre 2016 et il est 17h45. Madame KD affirme qu’une de ses filles est à l’université mais que la seconde ne s’y trouve pas (alors qu’elle est supposée y être à cette heure-là) – Madame KD confirmera plus tard que sa seconde fille a effectivement fait l’école buissonnière ce jour-là.

Profitant de l’état source dans lequel est sa patiente , Isabelle Croissant décide de poursuivre l’expérience et l’interroge sur la météo de Vancouver au Canada où sa propre fille réside à ce moment-là. Madame KD répond que le temps est couvert mais sec. L’information sera bien confirmée par téléphone par la fille d’Isabelle Croissant.

Madame ORA

Isabelle Croissant invite Madame ORA à aller voir sa fille – Madame ORA a une fille pré-adolescente. La patiente a une vision très nette de sa fille. Celle-ci est en classe de neige et Madame ORA la voit sur un télésiège en compagnie d’une amie.  Madame ORA demande alors à Isabelle Croissant d’interrompre l’expérience car elle a l’impression d’être trop intrusive dans la vie de sa fille. Isabelle Croissant va donc lui proposer de se rendre sur un lieu de son choix. Madame ORA visualise rapidement son lieu de travail et voit son collègue, debout en train de lire un journal en buvant son café dans la salle de pause. Lorsque Isabelle Croissant propose à la patiente de lire le nom ou un titre du journal, celle-ci n’y parvient pas.

Au moment des vérifications, la fille de Mme ORA confirme une heure plus tard qu’elle était effectivement bien en train de skier, il lui est cependant difficile de dire si au moment exact de l’expérience elle était bien sur un télésiège.

De son côté, le collègue de Madame ORA confirme qu’il était bien en pause au moment de l’expérience, lisant son journal et sirotant un café.

Monsieur LR

Isabelle Croissant guide le patient dans l’inconscient collectif. Celui-ci déclare immédiatement ne pas s’y sentir bien, et ressentir beaucoup de vibrations : « Il y a le meilleur comme le pire, je ne peux rester là », dit-il et il demande à Isabelle Croissant de le sortir de là. Cette dernière l’amène dans l’état source et l’invite à aller voir ce que fait sa fille – Monsieur LR a une fille, jeune adulte qui ne vit plus dans son foyer. Monsieur LR répond que sa fille est en train de dessiner. Isabelle Croissant l’interroge sur le dessin de sa fille, peut-il voir ce qu’elle est en train de dessiner ? Le patient indique que sa fille dessine un visage en noir et blanc.

De là, la jeune femme est contactée immédiatement après l’expérience pour vérification : elle est bien en train de dessiner mais pas en noir et blanc, son dessin est plutôt coloré et ne se compose pas d’un visage à proprement parlé mais de personnages où apparaissent plusieurs visages.


Communication d’inconscient à inconscient

Isabelle Croissant demande à son patient de tenter de deviner l’objet qu’elle a dissimulé dans sa main (sans que le patient n’ait au préalable eu l’occasion d’entrevoir l’objet).

L’expérience permet de démontrer que les 3 patients sont capables de deviner l’objet dissimulé de manières différentes : 2 patients sur 3 sont capables de nommer directement l’objet dissimulé comme s’ils le voyaient ou l’avaient vu tandis que le 3ème patient mentionne qu’une voix intérieure lui a soufflé la bonne réponse.